Tash Sultana

Tash Sultana
Portrait de Tash Sultana - Café et encre sur format A4

C'est une amie qui m'a fait découvrir Tash Sultana avec son titre "Jungle" il y a peu de temps. Je la remercie sincèrement, me voilà plus riche encore une fois.

Parlons d'abord de "Jungle". C'est un reggae, alors bien sûr reggae+jungle ça fait penser à Bob Marley et chez moi ça fait tilt. Mais cette artiste australienne n'est pas qu'une copiste appliquée loin de là, c'est une voix, grave et éraillée qui sait charmer les aigus, tantôt douce, tantôt impétueuse et ça, ça me rappelle plutôt Janis Joplin. C'est aussi une musique multi-instrumentale très fouillée qu'elle invente et produit en autodidacte grâce à la technique du looping.

Au-delà du grand plaisir que l'écoute de cette chanson m'a procuré dès la première écoute, j'ai découvert une jeune femme dont l'énergie est ébouriffante et communicative. Alors j'ai eu envie d'en savoir plus et j'ai bien fait. Elle aura 25 ans cette année mais son succès date de 2016 avec des vidéos enregistrées chez elle et regardées des millions de fois.

Mais même à seulement 25 ans la vie est déjà parfois un peu trop remplie et la jeunesse est une chose fragile. Avoir autant de talents ne préserve pas des failles, au contraire. Depuis ses 17 ans c'est sa musique qui aide Tash Sultana à échapper à la psychose provoquée par des champignons hallucinogènes.

Alors si vous voulez voir quelqu'un se défoncer proprement parce que c'est vital, regardez "Jungle" de Tash Sultana :